Samedi 19 novembre 2011

L'autre jour, réunion affolée des 10 pays non membres de l'euro : une division de plus pour l'Euro(p)unie de sa bêtise... La fracture la plus importante oppose à présent l'Allemagne (ou ce prétendu couple franco-allemand qui n'est que le paravent que l'Allemagne donne à sa puissance) et les autres pays: la Grande Bretagne est furieuse de ce copilotage franco-allemand, qui embarque l'Europe à 27 aux problèmes de l'Euroland. Autres remous, dans les pays sous surveillance: en Espagne, au Portugal, en Italie, des voix se font entendre sur l'hégémonie allemande, tandis que, sur plusieurs places d'Athènes, on brûlait des drapeaux européens, et des drapeaux Allemands.

Cet après-midi, sur les bords si laids du périphérique, grand déjeuner dit "des mille" à l'occasion duquel Marine présente son "projet". J'étais placé, sur la tribune, à côté de Bruno Gollnisch et nous avons retrouvé en de courts appartés le ton toujours amical de nos conversations dans les bocaux de Bruxelles et Strasbourg, et les innombrables trains qui nous y menaient… Très bon discours de Marine, qui cette fois traite tous les domaines de l'action gouvernementale, ou à peu près (un peu rapide sur la francophonie, la langue et la culture par rapport aux fiches programmatiques auxquelles j'ai apporté ma contribution cette semaine, mais on ne peut en un heure tout détailler). Elle met l'accent sur la Souveraineté, et annonce la création d'un ministère des souverainetés, chargé de renégocier tous les traités européens -il faudrait y ajouter le traité TPI et quelques autres. Sur l'autorité de l'Etat, aussi, et le rayonnement de notre politique étrangère, dont elle réaffirme le caractère mondial, dès lors que nous aurons échappé à "l'obsession euro-atlantique". Bref, tout à fait notre programme…