Mercredi 2 novembre 2011

Depuis deux ans, je parle à peu près chaque semaine, lors de mon "Journal de la nuit" sur Radio Courtoisie, de la situation de la Grèce. Quelques uns se demandant pourquoi j'y ai tant insisté, me soupçonnant sans doute de monomanie. En réalité, j'avais bien vu que le rideau de l'enfumage européen s'y déchirerait, et cela va ces jours-ci au delà de mes prévisions…. D'ailleurs, si la situation de ce beau pays n'était pas aussi dramatique, on s'amuserait du tollé soulevé parmi tous les démocrates de toutes les démocraties de l'Europunie par la simple idée, en effet inhabituelle et profondément saugrenue, d'y consulter le peuple. C'est un festival : entre mille exemples, je tombe sur cette synthèse AFP : "alors que son gouvernement joue sa survie, les analystes s'épuisent en conjectures sur les motivations qui ont poussé le Premier ministre grec à un faux-pas politique majeur, en proposant un référendum. "On peut difficilement trouver une explication rationnelle" à ce geste, estime Thanassis Diamantopoulos, professeur de sciences politiques à l'université d'Athènes, pour qui il faut "recourir à la psychanalyse" pour comprendre". Sic ! Oublions l'aspect dramatique : l'entreprise européenne est devenue si ouvertement haineuse pour les peuples, si délibérément terroriste, tout se dévoile si vite et tant au-delà de nos espérances que, vraiment, on s'amuse sec.

Foutebole : Hier au soir, l'équipe de Lyon (budget annuel 155 millions d'euros) a été battue par le Real-Madrid (budget annuel 480 millions d'euros). C'était la chronique sportive de ce journal, qui d'ailleurs en manque cruellement.