Mardi 8 novembre 2011

Le temps s'attriste enfin, la lumière est humide, et Mirebeau désert dès cinq heures. C'est l'heure où j'allume les lumières, ferme les volets, prépare un thé et du feu - l'heure aussi où M. Pelléas reçoit son dîner, avant de s'installer près de l'âtre, ou bien à mes pieds - à condition que je ne bouge pas, que le téléphone ne sonne pas, qu'aucune dissonance ne vienne troubler la scène…

 Tout à l'heure, émission sur Culture consacrée au TNP (feu le Théâtre National Populaire) de Jean Vilar, si florissant dans les premières années 60. A la sortie du spectacle, on interrogeait des spectateurs, tout heureux d'accéder aux grandes oeuvres du répertoire pour quelques sous. Ils déclinent leurs professions : "employé de chemin de fer, maraîcher aux halles, coiffeur ou autre". Le plus frappant est l'excellente langue qui se parlait alors, parmi ces classes populaires. Presque toujours du très bon français…