Mardi 25 octobre 2011

Pluie, vent humide et froid, premiers feux de cheminée, maison close de bonne heure, réorganisation des lampes dans le salon; chaque année davantage, l'installation dans l'hiver tient du rite, elle est au fond bienheureuse.

Sur le terrain politique, un peu trop prédominant ces jours-ci, donc (je lutte, je lutte, mais ne me détache guère, téléphonages et couriellisation contrecarrant tous mes efforts), nouvelles alarmes. Le rassemblement des "gaullistes orphelins, républicains égarés et souverainistes dispersés" que je me suis proposé de réaliser à Nice (c'était d'ailleurs la raison et la condition de ma venue, et de l'annonce de mon soutien), est systématiquement compliqué. Certes, les susdits "orphelins, égarés et dispersés" le sont d'autant plus qu'ils ne s'imposent eux-mêmes aucune disciple, chacun s'imaginant porter avec lui la vraie croix… Laissons passer du temps : ce genre d'affaire ne se résoudra sans doute qu'au dernier moment, ou bien dans la crise.