Dimanche 23 octobre 2011

Paris, où j'ai dû rester cette fin de semaine tant mon emploi du temps débordait…

Notamment, beaucoup de rififi au RIF, dont les membres me reprochent d'avoir démissionné -en fait, je ne l'ai nullement fait, n'ayant que troqué ma fonction de Président pour celle, que j'eus déjà pendant plusieurs années de "Président-fondateur" -cela aux fins de préparer autre chose, plus large et plus conjoncturel. Mais que dire aux uns et aux autres, qui m'écrivent, me courrièlent ou me téléphonent, quand je ne peux rien dire ?

Faut-il le répéter? Nous autres souverainistes, et surtout souverainistes du RIF ( "rassemblement" conçu comme un club et un lieu de rencontre bien davantage qu'un parti politique…), nous ne sommes pas comme les autres, nous ne nous situons pas au même niveau que les autres, nous n'avons même pas le vocabulaire de la politique telle qu'elle se pratique de toutes parts; nous ne parlons pas de croissance, d'emploi, de dette ou de déficit de la sécurité sociale, de santé publique, de justice sociale, de construction de logements sociaux ou de prison, d'immigration, d'éducation, nous ne parlons pas d'approvisionnement énergétique, d'écologie, de laïcité d'islamisation, de décentralisation, etc… ou, si nous évoquons ces aspects courants de toute politique, c'est en ce qu'ils s'inscrivent dans un cadre tout autre, et trop rarement abordé : non le contenu d'une action politique mais sa possibilité, sa seule chance, je veux dire son préalable, l'existence d'un cadre national souverain à l'intérieur duquel mener une politique. Nos mots sont Nation, Etat, Civilisation, Souveraineté, Légitimité, Bien Public, Peuple, Unité, Autorité, Impartialité: les conditions même de toute politique, quel que soit son contenu, conditions qui ne sont pas réunies tant que nos points cardinaux sont pulvérisés par leurs éternels adversaires : féodalités, empires, partis, communautés, société (entendue multiculturelle), commandement intégré, politique intégrée, mélanges des cultures et autres… Quiconque, au RIF, me parle de programme, je lui tourne le dos. Nous ne nous soucions que de l'avant-programme universel, du PREALABLE : l'existence d'un cadre politique: ce fut le principal souci de nos rois pendant des siècles, ce fut le seul souci du Général de Gaulle à Londres, et encore en 1958, et il se trouve que, aujourd'hui, la mondialisation renvoie toute la question politique à ce très ancien préalable…